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Présentation

  • : Les Santolines en Provence
  • : Présentation de notre maison d'hôtes près d'Orange. Commentaires de nos hôtes. Mes recettes.
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Bienvenue/welcome/willkommen!

Bienvenue sur notre blog, ouvert à nos hôtes qui désirent laisser un commentaire, que ce soit après avoir visité notre site web , ou après un séjour aux Santolines. Vous y trouverez aussi quelques recettes de mets dégustés dans notre maison d'hôtes.  

 

Welcome on our blog, which was created for our guests who wish to tell their opinion about our website or about  their stay at les Santolines.You'll also find a few recipes from our guesthouse.  

 

Willkommen zu unseren Gästen, die entweder nach ihrem Besuch unserer Webseite oder nach ihrem Aufenthalt in les Santolines einen Kommentar hinterlassen möchten! Hier findet ihr auch einige Rezepte von Gerichten, die in unserem Gästehaus angeboten werden.

 

 

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 16:44

Qu'est-ce que le Tuber melanosporum, trouvé dans notre jardin?

 

Que l'on l'appelle ici également "rabasse" et qu'on "cave" avec délicatesse dans notre région?

 

 

une photo vous aidera peut-être?

 

truffe-02-2014.JPG

 

Dommage que vous ne puissiez pas profiter de son parfum... car là, même disimulée dans sa gangue de terre,  il n'y a plus de doute!

...eh oui! c'est une truffe, une truffe noire! et de belle qualité!

 

Dommage que notre jardin ne nous en ait donné qu'une, et nettement plus petite (20 g) que les précédentes... mais nous n'allons pas faire la fine bouche... Nos voisins n'ont pas eu cette chance, et pourtant cette truffe a poussé sur une racine de LEUR chêne, mais de notre côté!  lol

Chaque année, un "rabassier" vient nous rendre visite avec sa chienne, et celle-ci prospecte sous nos chênes verts. Elle flaire le sol et, dès qu'elle commence à gratter, son maître l'arrête (en lui donnant une petite récompense) et continue à ceuser à la main afin de ne pas blesser cette précieuse offrande de la nature.

 

Les truffes sont très capricieuses; elles apparaissent de manière complètement aléatoire et imprévisible, nous expliquait notre rabassier. Ainsi, cette truffe est apparue au même endroit que les deux (beaucoup plus grosses) trouvées il y a cinq ans, mais nous n'avions rien eu depuis.
Et chez nos voisins, là où il avait pourtant été trouvé plusieurs grosses truffes il y a cinq ans, toujours rien cette année!

Voici ce que nous apprend Wikipedia:

 

"Tuber melanosporum, de ses noms vernaculaires français, la Truffe noire ou Truffe noire du Périgord ou Truffe du Périgord est une espèce de champignon excellent comestible de la famille des Tuberaceae dans la classe des ascomycète . Ce champignon est hypogé et vit en symbiose avec un arbre (chêne, noisetier, pin, tilleul…). Il est donc mycorhizé, ce qui veut dire qu'il a besoin d'un arbre hôte, et saprophyte, car il se nourrit de matières organiques de végétaux en décomposition.

Nom binomial accepté

Tuber melanosporum Vittad. 1831

Synonymes

Truffe du Tricastin, truffe du Ventoux, truffe noire de Norcia et Spoleto

Historique

La truffe est célèbre depuis l'Antiquité, même s’il a fallu attendre Brillat-Savarin pour lui donner ses véritables lettres de noblesse. En effet, pendant longtemps, la truffe ne fut pas cuisinée à son avantage, parce qu'accommodée le plus souvent avec de nombreuses épices. D’après un passage d'Athénée, les truffes étaient servies chez les Romains, à la fin des repas, marinées dans une sauce de gingembre et de cannelle. Les Arabes faisaient également cuire les truffes dans un jus d'herbes aromatiques. Dioscoride, Cicéron, Pline, Plutarque, Juvénal, Athénée de Naucratis, Lucullus et Apicius (maître de bouche célèbre à Rome) tenaient la truffe en très haute estime et la considéraient comme un "présent" des dieux. Après l’époque romaine, l’usage de la truffe semble s’être perdu, et on ne la retrouve plus dans les recettes culinaires du Moyen Âge. Il faut attendre la Renaissance (après que les Papes venus en Avignon l'eurent remis à la mode), pour qu'elle fasse à nouveau son apparition et devienne l'ordinaire des fêtes princières.

L’âge d’or de la truffe en France correspond aux trente dernières années du XIXe siècle. Il fut le résultat d'une déforestation suivie de la mise en culture des essarts après la Révolution. Les truffières profitèrent de la reforestation à l'exemple de celles du Mont Ventoux. Un peu plus tard, dans les régions viticoles, la crise du phylloxéra permit une nouvelle extension des truffières sur les vignes abandonnées. Au début du XXe siècle la production en France dépassait 1 000 tonnes chaque année et plus de la moitié des départements étaient producteurs1.

Puis tout au long du XXe siècle la production chuta. Une des causes fut la diminution de la population rurale, après la Première Guerre mondiale, suivie des changements culturaux avec la mécanisation. Les truffières se raréfièrent et disparurent dans beaucoup de régions. La relance se fit au cours des années 1960 avec des programmes de plantations. La crise n'était pas seulement française, il se tint à Souillac le premier congrès international de la trufficulture, organisé par la Fédération Nationale de Producteurs de Truffes (FNPT)1.

L'espoir d'une forte reprise fut conforté par la mise en marché des plants mycorhizés au début des années 1970. Mais ceux-ci furent plantés avec un manque de rigueur et une approche trop strictement agricole et productiviste de la part des trufficulteurs. Beaucoup d'espoirs furent déçus1.

Au XXIe siècle, la France fournit les deux tiers de la production mondiale. Le Comtat Venaissin produit à lui seul les deux tiers de la truffe de Vaucluse, premier département producteur2.

Le piémont du Ventoux est, avec le Tricastin voisin, le premier producteur en France de Tuber melanosporuma 1. Leur marché reste hors normes car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèquea 1. En saison, c'est le marché de Carpentras, un des plus importants de la région avec Richerenches, qui fixe les prix. Les rabassiers (trufficulteurs) y affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux ViergesN 1. C'est loin d'être faux puisque les spécialistes ont vérifié qu'une bonne année dépend à la fois d'un fort ensoleillement estival suivi de pluies entre la mi-août et la mi-septembre3.

Ces truffes se récoltent entre 500 et 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elles se développent toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul3.

Description du Sporophore

Spores de la tuber melanosporum

Les sporophores, en forme de tubercule globuleux sont arrondis, irréguliers ou lobés: ce sont les truffes proprement dites. Elles sont enfouies dans le sol à une profondeur de 5 à 30 centimètres. De taille variable (généralement de 5 à 10 cm de diamètre), son poids moyen varie entre 20 et 100 g. Elle peut toutefois atteindre les 500 grammes, voire plus : un spécimen trouvé récemment aux environs de Sorges pesait 1,147 kg. Le record de la plus grosse truffe jamais trouvée est de 10,5 kg.

Cycle

Le cycle de Tuber melanosporum commence au printemps, entre avril et juin, et dure neuf mois. Elle grossit pendant l’été et parvient à maturité pendant l’automne. Elle se récolte dès les premières gelées de novembre et jusqu’à fin février.

Quelques précisions sur la truffe noire ici  et quelques idées de recettes.

 

Pour notre part, nous avons enfermé cette truffe avevc une douzaine d'oeufs dans une boîte hermétique au réfrigérateur et avons pu après quelques jours déguster une brouillade d'oeufs à la truffe.... sans truffe! Car l'arôme de truffe est tellement puissant qu'il traverse la coquille perméable des oeufs.


Nous avons congelé notre précieuse truffe en attendant une grande occasion.

Production de tuber melanosporumN 2. (2005)4
Régions Production Parcelles de 10 à 30 ha Parcelles de moins de 10 ha
39 t 10 016 ha 7 753 ha
Sud-Ouest 21,5 % 20,2 % 23 %
Sud-Est 76,6 % 73,3 % 65,5 %
Centre-Ouest 1,9 % 6,5 % 11,6 %
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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 09:24

 

Quelques photos de nos agrumiers, presque tous provenant des pépinières Bachès et achetés lors des journées des plantes rares à Sérignan-du-Comtat, à quelques kilomètres de chez nous.

 

Nous n'avons pas résisté hier au plaisir d'ajouter un nouveau "bébé' à notre famille déjà nombreuse: un jeune mandarinier Satsuma "Okitsu", dont les fleurs ne vont pas tarder à s'ouvrir. Cette variété est plus sucrée que la plupart et résiste à des températures avoisinant -10°C.

 

Mandarinier-15-04-2012.JPG

 

 

Nos autres pensionnaires:

 

  • deux citronniers (citrus lemon): l'un dit "4 saisons", car présentant à  la fois fleurs et fruits 8 mois sur 12!

Citronnier 4 saisons 15 04 2012

 

 

  • un autre plus classique, dont les boutons floraux apparaissent en même temps que les nouvelles feuilles:

 

  • Fleurs citronnier

 

  • mon préféré: le citronnier "Meyer", importé de Chine aux USA par un certain Monsieur Meyer; il pourrait s'agir d'un hybride d'orange ou de mandarine avec un citron. Toujours est-il que le fruit est plus orangé, plus rond et plus lisse que le citron classique; il est aussi nettement moins acide et très goûteux!

 

 

  • Meyer 15 04 2012

 

  • autre variété: le combava (Citrus hystrix), appelé aussi "citron vert de la Réunion", "lime sauvage", "Kaffir lime"... Le voici à la sortie de l'hiver: il a perdu presque toutes ses feuilles , mais les nouvelles pousses sont tout à fait prometteuses! A noter que les feuilles parfument également des plats comme les tajines.

 

Combava 15 04 2012

 

 

On en consomme aussi le zeste , et son arôme est envoûtant, indescriptible. Ici une partie de notre "récolte 2011", au congélateur, prête à parfumer poissons et glaces!

 

Combavas 2011

 

 

  • En ce qui concerne la "main de Boudha" (citrus medica digitata), en fait une variété de cédrat, cet agrume ne comporte ni pulpe ni jus.  Lui aussi originaire d'Asie, il est traditionnellement voué à Boudha et offert comme porte-bonheur lors du nouvel an chinois. Il a embaumé notre patio cet hiver.. Je cherche une idée d'utilisation et compte bien sur notre amie Nathalie, animatrice de nos ateliers cuisine et dégustation de vins

 

Main de Boudha 15 04 2012

 

 

Quelques promesses...combien arriveront à maturité?

 

Main-de-Boudha-boutons-floraux-15-04-2012.JPG

 

  • notre bigaradier (citrus aurantium), ou "oranger amer", dont les fruits ont été transformés en marmelade; il n'est pas très en forme actuellement et va faire l'objet d'un traitement destiné à le booster un peu (purin de consoude)

 

 

  • :Bigaradier 15 04 2012

 

  • Notre oranger "doux" (citrus cinensis) porte toujours une partie de ses fruits, car nous les avons laissés par souci décoratif; cela ne l'empêche nullement de nous offrir de nombreux boutons floraux qui ne vont pas tarder à s'épanouir et à parfumer notre cuisine d'été; il s'agit ici d'une variété brésilienne, originaire du Portugal, nommée "Valencia late":

 

Fleurs d'oranger 15 04 2012

 

  • et enfin, ma grande fierté, et surtout une excellente surprise chez ce Yuzu, ou "citron du Japon", acheté tout petit l'an dernier; le pépiniériste des établissements Bachès interrogé sur une hypothétique floraison était en effet resté particulièrement évasif et je savais que je devrais me montrer très patiente. C'est un arbuste à croissance lente, mais plus résistant au froid que la plupart des agrumiers. Il est en tout cas à la mode: il s'en est vendu des quantités hier à Sérignan, au moins une dizaine sous mes yeux en 15 minutes!

 

Yuzu 15 04 2012

 

Or il s'avère que ces petites boursoufflures observées avec attention depuis plusieurs semaines sont bel et bien...

 

Yuzu fleurs 145 04 2012

 

...des boutons floraux!!!

 

Yuzu boutons 15 04 2012

 

Cet agrume d'origine chinoise (citrus junos), très populaire au Japon depuis plus de 1000 ans, serait issu d'un croisement entre un citron (citrus ichangensis) et une mandarine.

 

Va-t-il nous être donné de pouvoir goûter à cet agrume si en vogue actuellement dans les grands restaurants français et que nous n'avons pu déguster jusqu'à présent qu'en sorbet ???

 

En tout cas une saveur indescriptible, inoubliable! Mon rêve...

 

à suivre, donc...

 

 

 

 

NB La plupart des informations sont tirées du livre "Agrumes"  de Bénédicte et Michel Bachès (éditions Ulmer).

A consulter également, pour les amateurs de culture d'agrumiers: l'excellent site (et forum de culture) GardenBreizh, que j'avais déjà eu l'occasion de fréquenter pour la culture d'orchidées (objet d'un prochain article?)

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